Le post-exotisme est-il un genre littéraire ?

Jean-Daniel Chevrier, Le post-exotisme est-il un genre littéraire ? / mémoire de Master sous la direction de ppp, Université de Rennes 2, 2008, [nb p. si format papier].

Pour mémoire :

Généricité et représentation de l’histoire chez Volodine

Le projet d’écriture d’Antoine Volodine, dont l’oeuvre, publiée depuis 1985, ne cesse d’interroger. Ses premiers romans questionnent sur la nature de l’oeuvre : publiée dans une collection réservée originellement à la science fiction1, le premier texte qui se présente comme « roman », est la pierre angulaire d’un vaste projet, le post-exotisme, dont les enjeux sont avant tout politiques, avec ce questionnement essentiel : comment la littérature peut-elle dire l’Histoire, ou comment exprimer les drames du XXe siècle ? Il s’agit d’un thème récurent de la dernière décennie du siècle2, où les Arts et la Littérature en particulier, reviennent sur les traumatismes des guerres, des camps et l’échec des révolutions. La problématique soulevée par le besoin d’écrire cette Histoire traumatisante avait bien débuté avant cela, avec la découverte des camps staliniens, puis de la shoah. Témoignages, récits, romans, poésie, se sont essayés à la représentation de l’inimaginable, avec plus ou moins de succès, et avec surtout une impression d’inabouti et d’inachevé. Un paradoxe est né entre le besoin obsessionnel de raconter et la conscience que l’acte d’écriture n’était guère efficient, incapable d’approcher une réalité que même les auteurs des récits de camps ne pouvaient appréhender que dans l’imaginaire, comme devait l’écrire Robert Antelme :

Cette disposition entre l’expérience que nous avions vécue et le récit qu’il était impossible d’en faire ne fit que se confirmer par la suite. Nous avions donc bien à faire à l’une de ces réalités qui font dire qu’elles dépassent l’imagination. Il était clair désormais que c’était seulement par le choix, c’est à dire encore par l’imagination que nous pouvions essayer d’en dire quelque chose3.

Comme Antelme, Primo Levi évoque, quand il s’agit de témoigner de l’horreur, un vide, une impasse ; les auteurs-rescapés font part de leur incapacité d’approcher une réalité qu’ils n’ont fait en fait, qu’effleurer :

Avec le recul des années on peut affirmer aujourd’hui que l’histoire des Lager a été écrite presque exclusivement par ceux qui, comme moi-même, n’en ont pas sondé le fond. Ceux qui l’on fait ne sont pas revenus, ou bien leur incapacité d’observation était paralysée par la souffrance et par l’incompréhension4.

La question générique est convoquée quant il s’agit de référencer ce genres de textes. L’espèce humaine, ou Si c’est un homme5 sont présentés, en effet, sans référent générique, ces textes étant inclassables dans les cases traditionnelles des genres littéraires. Ils sont livrés tel quel, à l’appréhension du lecteur. Sans précision générique en première de couverture (roman ? Récit ? Autobiographie ?), pas d’horizon d’attente, notion développée dans les années soixante par Jauss et Iser6 et qui fait « du lecteur le protagoniste essentiel de l’actualisation des oeuvres et de l’agencement du sens7 ». L’événement dépasse le simple cadre d’une taxinomie générique. Il exige de nouveaux cadres de représentation. La volonté de déplacer une réalité hors norme vers un référent fictionnel, de réaliser une « dérive référentielle8 », est au centre de l’oeuvre d’Antoine Volodine et épouse les préoccupations que nous venons d’évoquer brièvement.

Le projet post exotique

Là où des textes contemporains affrontent l’Histoire de face, à la recherche d’une vérité qui semble définitivement vouée à l’échec, Volodine choisit une posture particulière, et refuse toute référence au réel. Le concept d’une littérature post-exotique ou d’écrivains post-exotiques questionne d’abord sur son origine. Comment considérer le post-exotisme ? Doit-on en faire un genre littéraire, une case remplie uniquement des oeuvres de Volodine ? Et dans ce cas, puisque par définition le genre littéraire n’est pas une propriété privée, peut-on imaginer que d’autres auteurs – des auteurs bien réels – s’approprient le genre et écrivent des oeuvres post-exotiques ?

Il convient d’interroger l’origine du terme « post-exotique ». Dans un entretien publié dans Le matricule des Anges, Volodine déclarait à propos de la naissance du terme même :

Au départ un terme en –isme a été choisi, à peu près au hasard pour affirmer que je ne me situais pas dans les catégories littéraires où l’on voulait, tant bien que mal, me faire rentrer9.

Volodine, inclassable selon une taxinomie générique traditionnelle, s’autoproclame, « écrivain post-exotique » afin d’échapper à un étiquetage qu’il refuse. Cependant, la volonté de regrouper ses oeuvres sous un terme générique est bien présente ; vouloir échapper au classement traditionnel, ne veut pas dire, refuser une étiquette. Volodine, non étiqueté conventionnellement, est associé tout de même à un genre, ou du moins à ce qui ressemble à un genre : il est bien question d’auteurs post-exotiques et de littérature post-exotique. Voici ce qu’il déclare en 2001, à l’occasion d’un colloque à Bari :

J’ai inventé ce nom qui sonne très bien, qui sonne scientifique (…) j’ai été conduit à rassembler mes romans sous une étiquette fantaisiste qui avait l’avantage d’être vide et de pouvoir être remplie par des textes qui allaient lui donner un sens10.

Ce sont donc les textes qui font le genre. C’est une façon d’échapper à la tyrannie taxinomique de la généricité évoquée par Marielle Macé :

La réticence des jeunes écrivains vient de ce qu’ils prennent les genres comme des ensembles d’injonctions qui font recette, un manuel aux mains des auteurs. (…) Il existe en effet une pression des genres sur les oeuvres qui s’écrivent11 (…)

Sur le terme et une définition éventuelle du post-exotisme, la définition du Robert donne ceci : « ce qui n’appartient pas à nos civilisations de l’occident ». Comme le souligne Dominique Viart, « la concaténation du préfixe et du radical opère un croisement des catégories temporelles (post-) et spatiale (exotiques)12. La notion de post-exotisme dépasse la simple question générique. Nous avons vu que les textes font le « genre », et qu’ils sont par conséquent, la partie visible d’un univers fictionnel dont la finalité est d’écrire l’Histoire du XXe siècle. L’oeuvre de Volodine ne peut être appréhendée que dans son ensemble, en tant que projet expérimental d’un nouveau cadre de représentation de l’Histoire, obsédée par une mémoire traumatique. Sur ces traumatismes du siècle, Volodine évoque l’impossible capacité de l’humain pour endiguer un processus d’autodestruction. Le post-exotisme se construit sur les espoirs avortés des révolutions successives :

J’appartiens à une génération en Europe, en France marquée par les échos de la guerre d’Indochine, de Corée, d’Algérie, du Viêt-nam. J’appartiens à la génération qui a découvert les abominations de l’Holocauste (…) Tout cela je le porte dans ma vision du monde. C’est le monde d’aujourd’hui, absolument pas stabilisé, avec un élément nouveau qui est l’absence d’espoir. Cette déchirure permanente que vit l’humanité, c’est quelque chose qui me hante, qui a rapport avec cette volonté d’écrire, de crier, de créer quelque chose, hors de tout ça13.

Le projet est affiché : « créer quelque chose, hors de tout ça ». Le Post- exotisme naît avant tout d’un refus, d’une exclusion. Un univers où cohabite mensonge et réalité. Il s’agit de convoquer la mémoire collective dans un univers fictionnel, délirant :

Je souhaite décrire des mondes intérieurs, des zones où se rencontrent la pensée consciente, le fantasme et l’inconscient sous sa double forme : l’inconscient individuel et l’inconscient collectif. (…) Je veux déplacer tout cela à une mémoire qui soit commune à tous les individus quel que soit leur oirigine, et, en gros, à tout être humain connaissant l’histoire de l’humanité au XXe siècle14.

La question de la référence aux genres littéraires établis est convoquée. Nous l’avons souligné, les premiers oeuvres de Volodine ont été publiées dans des collections réservées à la science fiction. L’auteur, s’il refuse tout estampillage  traditionnel, sait toutefois convoquer des références génériques traditionnelles, même s’il refuse l’étiquette d’un choix éditorial. A cet égard, le genre « science- fiction » avec lequel Antoine Volodine entretient des rapports ambigus, permet la dérive référentielle déjà évoquée. Fictionnaliser l’Histoire permet une réécriture de celle-ci comme le souligne Lionel Ruffel15 : « (…) la science fiction apparaît sous un nouveau jour : un simulacre, qui permet de transmettre un sens peut-être inacceptable, sans doute une réécriture de l’histoire. Volodine s’en sert, tout comme il la conteste, pour élaborer un fantastique spécifiquement post-exotique (…).

Le post-exotisme : genre ou littérature parallèle ?

Si Volodine récuse toute idée de « genre post-exotique », c’est qu’il inscrit son projet d’écriture en dehors du champ littéraire officiel. Or, inscrire une oeuvre hors d’un univers romanesque traditionnel, impose une remise en question de la généricité, la réfutation qu’il puisse exister un déterminisme propre à chaque genre. C’est à la limite, renier toute idée de genre littéraire ou tout au moins réfléchir sur l’idée de vacuité du genre. Le post-exotisme ne se reconnaît pas dans la taxinomie générique, pas plus qu’il ne revendique la notion d’avant-gardisme. Le projet consiste à brouiller les pistes, dérouter par son étrangeté qui fascine. La fascination qu’exerce l’oeuvre sur le lecteur est à la hauteur de son incompréhension. Volodine s’en amuse lui-même : l’apparente désinvolture qu’il affiche quand il s’agit de s’exprimer sur le post-exotisme est déroutante. « Ni un genre, ni un style16 selon lui, mais, comme le souligne Joëlle Gleze17, une étiquette commode pour répondre aux journalistes qui n’en demeure pas moins la pierre angulaire du projet volodinien, son « label d’origine ». La volonté de sortir de la littérature conventionnelle, d’une culture romanesque stigmatisée par le XIXe siècle et le « roman balzacien », s’accompagne paradoxalement d’un besoin « d’étiquetage ». Dire que le post-exotisme n’est pas un style peut paraître inexact ; celui qui pénètre dans l’univers de Volodine est justement frappé par un monde fait « d’ingrédients volodiniens » : êtres protéiformes, monde de l’au-delà, ou non-monde peuplé d’êtres, errant entre vie et mort, une écriture influencée par la chamanisme, tout un univers, donc, dont le livre est, comme Lionel Ruffel le propose, « la partie apparente de l’iceberg18 ». Pas un genre, certes, mais plutôt un univers virtuel parasité par autant d’éléments perturbateurs, dérangeants, car ils font référence à la mémoire collective et mettent le lecteur face à la réalité implacable d’un monde non-viable. Pas un genre mais, comme le précise Volodine, un « xénogenre », ou genre étranger dont on peut penser qu’il reste au final, un type où s’imbrique une multiplicité générique :

Mettre en place des xénogenres est un jeu schizophrène du post-exotisme avec lui-même, plutôt indifférent aux conséquences que cela peut avoir dans « l’arène officielle19 ».

Cette multiplicité générique comme déterminisme du post-exotisme est une piste possible, évoquée par Lionel Ruffel qui parle de collusion des genres :

Le travail sur les genres est semblable à celui sur les lieux ou sur les temporalité. Ils sont dans le même temps exposés et déformés, notamment dans leur collusion, jusqu’à ce qu’ils ne fassent plus signe vers l’extérieur mais au contraire apparaissent comme une caractéristique du post-exotisme. Les fictions de Volodine relèvent tout à la fois de la science fiction, du roman terroriste, du réalisme socialiste, du réalisme magique, du roman politique sans qu’aucune de ces références ne parvienne à les définir20.

Les référents génériques traditionnels sont présents de façon sous-jacente ; Lionel Ruffel en donne des exemples, mais le post-exotisme ne se contente pas d’une simple multiplicité ou d’une interpénétration des genres : ils sont « travaillés », c’est à dire déformés, mais pas assez cependant pour ne pas évoquer le référent originel. C’est ce travail de déstructuration en amont qui fait le post-exotisme. C’est pourquoi la notion de genre interrogée ici est caduque. Elever l’oeuvre de Volodine au rang de littérature à l’intérieur des cadres traditionnels, est impossible : il faut évoquer plutôt le concept d’une littérature parallèle autonome, avec ses propres cadres et ses propres références littéraires. C’est la « fictionnalisation du paratexte » qu’évoque Lionel Ruffel21, que Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze22, matérialise sous la forme d’un manuel théorique à l’attention des lecteurs extérieurs à l’univers post-exotique :

Aucun auteur n’oublie que des lecteurs extérieurs au post-exotisme, extérieurs au quartier de haute sécurité, que des sympathisants de toute espèce peuvent s’aventurer dans la sphère du post-exotisme. C’est pour eux un voyage périlleux, sans tenue de sauvetage, au milieu de hantises et de hontes qu’aucune de leurs certitudes de départ ne les aide à surmonter. On s’arrange pour qu’ils soient accueillis dans l’univers fermé du texte et qu’ils apprennent à le visiter23.

Plutôt que « genre », le manuel propose le terme « support » quand il s’agit de théoriser les formes d’écriture du post-exotisme : ces formes s’expriment au travers de néologismes : romance, Shagga, narrats, novelles ou entrevoûtes, autant de textes d’auteurs post-exotiques, textes théorisés dans des cadres stricts et précis, qu’il est difficile d’apparenter aux genres traditionnels, bien que les néologismes ne sont pas sans rappeler certaines formes littéraires conventionnelles : comme pour les références historiques, les noms de lieu ou de personnes, les genres sont dépossédés de leur essence originelle, et l’ensemble participe à la dérive référentielle déjà évoquée. Les supports du post-exotisme évoquent des genres mais il est impossible de les identifier positivement, d’autant qu’il existe interpénétration entre d’autres supports éventuels. Ainsi dans la théorisation des novelles ou entrevoûtes, sont évoquées la magie, et la musique, mais une musique elle-même déstructurée dans le rêve :

Avec la romance et la shagga, les novelles offrent au post-exotisme un troisième type de support original, aussi puissant que les précédents et aussi couramment utilisés. (…) Le terme d’entrevoûte est un terme heureux. Il suggère des pratiques magiques, un envoûtement et, en même temps, une intimité musicale, faite d’onirisme entrecroisé, de réciprocité et de partage 24 (…)

Pareillement, la quatrième de couverture des Anges mineurs, présente les narrats comme des « instantanés romanesques », désignant l’interpénétration du texte et de la photographie, non pas un mélange des deux « supports », mais la fusion des deux :

J’appelle narrats des textes post-exotiques à cent pour cent, j’appelle narrats des instantanés romanesques qui fixent une situation, des émotions, un conflit vibrant entre mémoire et réalité, entre imaginaire et souvenir. C’est une séquence poétique à partir de quoi toute rêverie est possible25.

L’union des deux termes « instantanés romanesques », proche de l’oxymore, révèle l’ambiguïté de la démarche et perturbe l’horizon d’attente du lecteur. Le post-exotisme s’affiche en tant que littérature parallèle et à ce titre, elle est autonome. La métatextualité qui caractérise Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze, confirme l’impression d’une littérature qui vit en « vase clos », le paratexte est fictionnalisé notamment à la leçon dix, que constitue la rubrique « du même auteur, dans la même collection » qui présente, non pas les autres oeuvres de Volodine, mais celles d’auteurs post-exotiques. A noter que dans cette rubrique, on retrouve des oeuvres de Volodine attribuées à d’autres auteurs post-exotiques, comme la Biographie comparée de Jorian Murgrave présentée comme un texte de Iakoub Khadjbakiro26 ou Rituel du mépris, attribué à Julio Sternhagen27. Seules les dates de parution reste référentielles. La frontière entre auteur réel et auteurs fictionnels est étrangement poreuse, Volodine brouillant les pistes, toujours dans son projet de dérive fictionnelle.

La question de genre en ce qui concerne le post-exotique reste toutefois complexe. L’interpénétration entre référentiel et fictionnel, dans la mesure où Volodine emprunte à l’histoire, tout en déformant les éléments qui permettent un ancrage dans le réel – si bien qu’il y a toujours un doute quant à la réception de l’oeuvre – semble se corréler avec la notion générique. En effet, comme le souligne Jean-Marie Schaeffer, « les termes génériques ont un statut bâtard28 », et les noms de genres ont des frontières poreuses tout comme celles qui séparent fiction et réalité dans le post-exotisme. Toujours selon Jean-Marie Schaeffer, les termes génériques ne font pas référence à l’essence d’un texte, mais dépendent « d’époques diverses à des textes divers, par des auteurs, des éditeurs et des critiques divers29. L’autoproclamation d’appartenance au post-exotisme relève de la généricité auctorial : elle peut paraître arbitraire, voire superflue ; l’auteur décide du genre de son texte, mais reste dépendant d’un choix éditorial. Lors de la publication du premier livre de Volodine, Biographie comparée de Jorian Murgrave, en 1985, après lecture du manuscrit, il s’est avéré impossible d’édité le texte dans le sillage de la littérature générale ; le genre science-fiction s’est révélé être le seul choix possible car il existait indéniablement des analogies avec ce genre30 ; l’étiquetage générique fait partie d’une stratégie commerciale car il doit répondre aux horizons d’attente du lecteur. De même, il est difficile d’échapper aux références littéraires : pour Volodine, on a parlé du Nouveau Roman, de Robbe-grillet, ou bien de Pessoa et Kafka. L’univers Post-exotique, farouchement opposé à tout ancrage dans la littérature officielle, n’en demeure pas moins autopsié afin de lui trouver des liens de parenté dans la taxinomie traditionnelle. De même, que la post-modernité cherche à déstructurer la théorie de la généricité, sans vraiment y parvenir (on ne peut parler d’autofiction sans se référer au genre autobiographique, par exemple), l’écriture post-exotique ne peut s’appréhender hors conception générique, pas plus qu’elle ne peut entrer véritablement dans une logique de classement dans un genre particulier. Dès lors, la notion de genre post-exotique est-elle viable, au même titre que le réalisme ou le romantisme ? Peut-on imaginer qu’un auteur pénètre l’univers volodinien et qu’il fasse de l’Art post-exotique ? La rencontre entre Volodine et le compositeur Denis Frajerman va dans ce sens ; elle a donné lieu à des oratorios post-exotiques et à des cantopéra31. Le post-exotisme n’est pas loin d’un mouvement artistique, réappropriable, malgré le déni de son auteur.

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages :

– Ruffel (Lionel), Volodine post-exotique, Edition Cécile Defaut, Nantes, 2007, 331 p.

– Ecritures contemporaines n°8 : Antoine Volodine fictions du politique, Roche Anne (dir.), Caen, Lettres Modernes Minard, 2006, 277 p.

– Schaeffer (Jean-Marie), Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?, Paris, Seuil, coll. « Poétique », 1989.

– Le genre littéraire. Textes choisis et présentés par Marielle Macé, GF Flammarion, coll. « corpus », 2004.

– Volodine (Antoine), Biographie comparée de Jorian Murgrave, Paris, Denoël, coll. « présence du futur », 1985.

– Volodine (Antoine), Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze, Paris, Gallimard, 1998.

– Volodine (Antoine), Des anges mineurs, Paris, Seuil, coll. « Fiction & Cie », 1999.

Sites web :

– La notion de genre : cours d’Antoine Compagnon, http://www.fabula.org/compagnon/genre.php. Consulté le 27 février 2009.

– Les genres littéraire : cours de Laurent Jenny,

– http://www.unig.ch/lettres/framo/enseignements/methodes/genres/index.html Consulté le 15 février 2009.

Illustration : Fabien Chevrier, Le fou du roi, 2004

Collection particulière.

Notes : _________________

1 A. Volodine, Biographie comparée de Jorian Murgrave, Paris, Denoël, « Présence du futur », 1985.

2 L. Ruffel, Volodine, post-exotique, Nantes, Editions Cécile Defaut, 2007, p. 47.

3 R. Antelme, L’espèce humaine, Paris, Gallimard, 1957, p. 9.

4 P. Levi, Les naufragés et les rescapés : quarante ans après Auschwitz, Paris, Gallimard, p. 17.

5 P. Levi, Si c’est un homme, Paris, Julliard, 1987.

6 Jauss, Pour une herméneutique littéraire, Paris, Gallimard, 1988, p. 280-284.

7 M. Macé, Le genre littéraire, Paris, Flammarion, Coll. Corpus, 2002, p. 132.

8 L. Ruffel, Op. Cit., p. 52.

9 A. Volodine/P. Savary, « L’écriture une posture militante », Le Matricule des Ange, n°20, juil.-août 1997, p. 20-22.

10 A. Volodine/S. Bonomo, « Le goût du roman », Ed. Matteo Marjorano, 2002, p. 243-54.

11 M. Macé, op. cit., p. 18.

12 D. Viart, « Situer Volodine ? Fiction du politique, esprit de l’histoire et anthropologie littéraire du post-exotique », Ecritures contemporaines, n°8 : Antoine Volodine : fictions du politique, Caen, Minard, 2006, p. 54.

13A.Volodine/P. Savary, Op.Cit. p. 43.

14 A. Volodine, « Ecrire en français une littérature étrangère », chaoïd n°6, « International », p.6. www. Chaoïd.com. Consulté le 20 février 2009.

15 L. Ruffel, op. cit., p. 31.

16 A. Volodine/J-C. Millois, Prétexte, n°16, hiver 1998, p. 39-45.

17 J. Gleize, « Pour une meilleure transparence de la désinformation : commentaire-fiction d’Antoine Volodine », Ecriture contemporaine, n°8, Caen, Minard, 2006, p. 71.

18 L. Ruffel, Op. Cit., 83.

19 Ibid., p. 81.

20 Ibid., p. 74.

21 Ibid., p. 83.

22 A. Volodine, Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze. Paris, Gallimard, 1998.

23 Ibid., p. 43.

24Ibid., p. 54-55.

25 A. Volodine, Des anges mineurs, Paris, Editions du Seuil, 1999, p. 7.

26 A. Volodine, Le post-exotisme en dix leçons, leçon onze, op. cit., p. 88.

27 Ibid., p. 89.

28 J.-M. Schaeffer, Qu’est-ce qu’un genre littéraire ?, Paris, Edition du Seuil, (coll. «  Poétique »), 1989, p. 65.

29 Ibid.

30 J.-D. Wagneur, « on recommence tout… entretien avec A. Volodine », Ecritures contemporaines,

n°8, Caen, Minard, 2006, p. 232.

31 Voir le site de Frajerman, http:/www.rumbatraciens.com/frajerman/

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