Les aigles puent

Lutz Bassmann, Les aigles puent, Lagrasse : Éditions Verdier, 2010, 160 p.

Résumé :

Un homme, Gordon Koum, revient dans une ville détruite. Toute sa famille repose sous les décombres. Lui-même, irradié, va mourir. La guerre est partout, l’ennemi indescriptible frappe sans cesse… Près de lui il remarque un pantin noirci et la dépouille miraculeusement intacte d’un rouge-gorge.
Il se tourne vers eux pour parler, mais, au-delà, il s’adresse à ses enfants, à sa femme et à ses camarades disparus. Il raconte de petites histoires bizarres, cruelles, tendres, toutes marquées par un humour noir dévastateur. Et peu à peu il retrace la geste d’une communauté de fin du monde, où les faibles survivent en puisant leur force dans le rire décalé et dans une violence qu’ils savent inutile.
Réfugiés, errants, sous-hommes, éclopés vivant dans leurs rêves, personnages de l’après, voilà les héros dont Gordon Koum évoque la mémoire. Il leur rend hommage parce qu’il les aime. Et aussi parce qu’ils possèdent encore, au cœur du dénuement et du cauchemar, la lumière qui fait d’eux des résistants magnifiques, des amoureux, d’authentiques et indomptables humains.

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