Plus de soixante dans le réfectoire

lundi 12 juillet 2010, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Chère Cécile,

Je te remercie de ton courrier avec l’adresse retrouvée de ce restaurant japonais, Kirakutei (38, rue Pernety) dont tu me parlais samedi. Comme promis, je te poste mon compte rendu du premier jour.

Matinée passée à chercher la nouvelle pléiade des Mots de Sartre, déjà presque épuisée partout, et Des Anges mineurs, prêté et pas récupéré, et dont tu as pris, avec raison, le dernier exemplaire chez Compagnie samedi… Et je les trouve, l’un chez Joseph Gibert, l’autre chez Gibert Jeune, sachant que pour chacun des deux il n’y avait pas l’autre.

Après un sandwich et une religieuse, bouclage des bagages et sortie vers la tête de station de la place Monge où un taxi attend (c’est rare). Du coup, je suis à Saint-Lazare avec une heure d’avance. Après un moment d’attente, je repère Antoine Volodine, lui aussi en avance. On voyage ensemble jusqu’à Lison, en lisant en causant.
Sur le quai de la correspondance, on retrouve beaucoup d’autres participants du colloque, dont Anne Roche, que je peux enfin rencontrer.
Le train pour Carantilly n’est qu’une formalité de vingt minutes. Là, Édith Heurgon en personne nous accueille et nous dirige vers l’autocar.
Sommes à Cerisy avant 18h45. Répartition des chambres. Je suis dans la seule zone wifi du domaine, chambre du Grand Georges, dans la vieille ferme, au-dessus de l’Est@minet. Antoine est bien évidemment dans la chambre de la Terrasse, où j’étais en 2005 pour l’Internet littéraire francophone (et où je t’ai rencontrée).

premiers bateaux bleus de CerisyRapidement, je fais ma photo rituelle, avec les bateaux bleus… (La mettrai en ligne bientôt ; pour l’instant, c’est celle de 2003.)

Dîner à plus de soixante dans le réfectoire, le colloque Volodine et le colloque sur Poésie et Politique au XXe siècle ensemble, comme à tous les repas en principe.
Puis soirée d’accueil dans le grenier, présentation des règles générales, des détails de chaque colloque, des participants un par un. Ceux qui viennent pour la première fois. Ceux qui viennent pour la énième fois. J’ai le cœur serré un long instant au souvenir de ma première venue, en présence d’Henri Meschonnic. Mais la vue d’Henri Béhar, qui co-dirige l’autre colloque, me ramène parmi les vivants.
Il faut d’ailleurs que je téléphone pour rassurer chez lui et pour capter le réseau Bouygues, il faut que je monte encore le colimaçon, presque dans les combles, et ça marche (c’est le seul endroit, pour Orange et SFR, c’est plus facile…).
J’y reviendrai d’ailleurs à minuit pour appeler T. au Japon.

Petit moment de ping-pong dans la cave, des matchs en trois points, ça tourne vite. Thierry Saint-Arnoult est très bon, Lionel Ruffel et Frédérik Detue ne sont pas mauvais non plus, pour Dominique Soulès, Audrey Camus  et moi, c’est nettement moins bien. Peu importe, d’ailleurs. C’est juste un autre moyen de faire connaissance.
Tout cela n’est pas encore très post-exotique, je te le concède… On fera mieux demain.

Demain dont voici le programme :

Cerisy, programme du 13 juillet 2010

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Publié dans le JLR

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