Glaçons qui moururent dans l’heure

dimanche 17 août 2008, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Je nous croyais hier dans le creux du creux de l’été, au sommet de la vacuité, couronné par ce bel orage, mais j’avais oublié qu’il pouvait être dimanche, et pleuvoir continûment, et même que le supermarché Miura-ya pouvait être fermé alors que les coupons de réduction qui nous y ont été donnés la semaine dernière étaient valables entre le 15 et le 18 !

Bon, c’est sans importance, me dira-t-on, et le fait que Philippe se propose gentiment pour m’aider à régler mon en-tête (cf. commentaires d’hier) est beaucoup plus intéressant et humainement remarquable que cette histoire de supermarché fermé. Car il ne suffit pas d’avoir des logiciels, encore faut-il avoir quelque talent en arts graphiques, ou à défaut quelques compétences — ce qui n’est pas mon cas, quoiqu’il m’arrive de réussir…

Et quand je parle de sommet de la vacuité, ça semble s’appliquer aussi au web littéraire et à l’actualité mondiale. La plupart des auteurs sont en vacances (Éric Chevillard revient, c’est déjà ça…) ou postent moins. On nous abreuve, d’une part, de l’hypocririe russe (comme si c’était nouveau), du ridicule des pourparlers menés par la présidence européennes (ça étonne qui ?), et d’autre part de records mondiaux dans un pays cyber-bouclé — alors que, oui, la meilleure nouvelle c’est qu’il y a une jeune femme déçue, désemparée mais humaine, pas robot surentraîné, pas machine téléguidée, et qui fait face à la meute des ignobles commentaires journalistiques. Elle s’appelle Laure et je lui souhaite toute la tranquillité qui est la mienne (au moins de la part des médias).

Philippe Vasset parle d’écrire dans Libé Labo.

Les sacs poubelles s’emplissent, les livres se calent dans les cartons, des coins deviennent vides : sommet de dispersion dépassé, et tout se réorganise pour le futur. Pour ma part, j’ai passé trois heures à un nettoyage complet d’un réfrigérateur de près de 500 litres. J’ai pu profiter un temps de la fraîcheur du tiroir congélateur et des glaçons qui moururent dans l’heure…

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Publié dans le JLR

5 réponses à “Glaçons qui moururent dans l’heure”

  1. Ah mais là cela va déjà nettement mieux. Au niveau des couleurs cela tient bien la route. Pour chipoter un peu je dirais que pour la couleur du fond de texte, plutôt que #fbf9f3 , #faf8f3 serait peut-être meilleur. Pour la photo du bandeau, je pense qu’il faudrait foncer sa partie droite, je m’en charge dès que possible (là pour en faire rager certains je n’ai pas le temps parce que je vais aller déjeuner avec Philippe Didion, c’est vrai en plus!).

    Il reste l’association des typos qui n’est pas très heureuse entre le Times de base et le verdana de base, en bon puriste je dirais qu’il faudrait que l’ensemble soit tout en Times ou tout en Verdana.

    Mais avec cette dernière mouture, tu as fait un immense bond en avant, qui plus est dans la bonne direction.

    Amicalement

    Phil

    PS je t’envoie ta photo légèrement prise ce soir.

  2. Manuzik dit :

    Oui, c’est bien mieux, mais on dirait que la photo est déformée, à moins que ce ne soit simplement la largeur du bandeau.

  3. Berlol dit :

    Ah, ça fait plaisir d’avoir des lecteurs attentifs ! Oui, Manu, la photo était déformée parce que la largeur du bandeau n’était pas la même que pour le précédent thème. C’était un essai. Mais comme l’ensemble me convient (y compris le fond de bière qui nous fera penser à la vanité d’ici-bas), je viens de la retailler aux bonnes dimensions à partir de l’original (mars 2007, fleurs coupées dans un pot rond au cimetière d’Aoyama).

  4. Armelle Domenach dit :

    Bon, ça va mieux ! Et puis pour le pot, il suffit d’envisager qu’il est ovale si nécessaire.
    Le nom de l’auteur du journal a sauté… Pourquoi pas, mais on ne sait plus que le Berlol qui répond aux commentaires en est le rédacteur (pourquoi pas? je signale juste).

  5. pat dit :

    ce jlr2 est bien plus chaleureux et convivial. C’est une invitation aux conversations soutenues sur les thèmes aussi divers et variés.
    Ou est donc cette chaise ce fauteuil pour que l’on se laisse à commenter, disserter ou parler. Merci aux pro de l’informatique et des logiciels, bon travail