Arrivé mollets

jeudi 25 août 2011, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Les œufs ? C’est bien comme ça qu’on appelle ces télécabines qui mènent des berges de l’Isère à la Bastille, deux cent soixante-quatre mètres au-dessus ?

OK, alors on a pris les œufs, T. et moi. Beau paysage ! C’était peu après le déjeuner sur la place Grenette, où j’imagine qu’Henry Brulard nous mattait.1 Et là-haut, au fort, sur la terrasse, où, les œufs n’étant pas climatisés, on est arrivé mollets, un dessert bien mérité et bien glacé.

Et peu avant d’aller travailler à la bibliothèque où nous attendait un beau fonds de Mazarinades. Beau, mais quand même un peu connu par son catalogue électronique. C’était plutôt une opération de relations publiques, et qui a bien marché.2
Sinon, on ne serait pas descendu de notre maquis.

Mais Stendhal n’a pas connu les œufs.

En revanche, il a bien compris les affaires

« Je pense donc avec les journaux vendus à l’in­dustrialisme, que non-seulement la capacité indus­trielle fournit les gens les plus remarquables par la vertu mais encore que certains industriels des plus riches sont les juges véritables, si ce n’est de toutes les autres capacités, du moins de celle des Figaro, des Scapin, et autres personnages fort connus par leur habileté dans l’intrigue et par la place élevée qu’ils occupent dans l’estime publique. » (Stendhal, D’un nouveau complot contre les industriels, 1825)

Notes ________________
  1. Bien différente de ce qu’elle a pu être par le passé, la place… []
  2. Sachant que Stendhal reste la priorité absolue du secteur culturel de la ville. []

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Publié dans le JLR

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