Comme tête de lit une porte Louis XIII

vendredi 24 août 2012, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Silence numérique forcé par : 1. connexion aléatoire ; 2. excès de travail manuel et intellectuel (réaménagement de l’appartement de feu mon père) ; 3. grand plaisir à dormir dans un très bon lit (livré avant-hier).

Avons trouvé comme tête de lit une porte Louis XIII, chez un antiquaire de Brie-Comte-Robert ; c’est tellement mieux que l’article standard en panneau de particules recouvert de skaï !…

Nouvel exemplaire de La place de l’étoile de Modiano – ça doit être la quatrième couverture que je lui connais dans l’histoire de la collection folio – acheté à la librairie Compagnie en même temps que quelques autres livres, dont le dernier Binet (sur Hollande), et le Nothomb de l’an, Barbe-Bleue – dix-septiémisme oblige – que T. est en train de lire à haute voix (casse pas trois pattes à un canard mais amusant à entendre).

Avons visité pour la première fois le cimetière du Père-Lachaise (une partie). Il fallait que nous y allassions pour un problème à régler au bureau des concessions et nous en avons profité… Beau temps mais sans canicule (hier). Peu d’affluence. Avons constaté que la tombe de Gilbert Bécaud est beaucoup plus visitée que celle de Marcel Proust…1 Celle de Bourdieu, aperçue par hasard, n’est pas (encore) indiquée sur le plan. Un couple d’Allemands, voyant que nous avions un plan à la main, nous demande où est la tombe de Jim Morrison. La Fontaine et Molière sont côte à côte – ce qui aurait fait un bon message pour Radio-Londres.

Notes ________________
  1. À l’avenir, Jean-Luc Delarue sera mieux honoré que Catherine Lépront. []

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7 réponses à “Comme tête de lit une porte Louis XIII”

  1. Burgrave des Chaussées dit :

    C’est pas bientôt fini, ces vacances ?
    (^_^)

  2. Berlol dit :

    Hélas, si. Bientôt…

  3. Burgrave des Chaussées dit :

    Ça commence à bien faire ! (^_^)

  4. Berlol dit :

    Alors, heureux ?

  5. Burgrave des Chaussées dit :

    Ce fut l’épectase, mais je ne suis plus là pour l’écrire ! (^_?)??
    A propos, vous qui vous y connaissez en réthorique, comment appelle-t-on une assertion ou un comportement dont l’énonciation même contredit radicalement le sens ?
    Par exemple: Ma boutade ci-dessus, « Je ne sais pas écrire en français », « Je suis mort », « Egorgeons gaiement les Infidèles qui osent prétendre que nous sommes enclins à la violence », etc.
    C’est une forme spécifique de paradoxe dont j’aimerais beaucoup savoir s’il a une appellation. Merci d’avance si vous pouvez me renseigner ! Au plaisir de vous lire !

    • Berlol dit :

      Pardon, avec la reprise, j’avais oublié la question !
      Là, comme ça, bien que ce ne soit pas un terme de rhétorique, je dirais « aporie »…
      On pourrait dire aussi « oxymore sémantique » (pour le différencier de l’oxymore lexical).
      Si ça peut aider…

  6. Burgrave des Chaussées dit :

    Merci pour vos suggestions !