Tout ce qu’on crispe ou bousille

lundi 20 octobre 2008, à 23:53 par Berlol – Enregistrer & partager

Elle a eu raison, T., de me proposer d’aller au sport. On commençait à rouiller de partout. C’est qu’on n’est pas fait pour bosser des dizaines d’heures assis, comme ça, même avec des sièges ergonomiques. Et ce ne sont pas les six ou sept heures de sommeil qui réparent et détendent tout ce qu’on crispe ou bousille en gardant la position informatique.
Sommes donc retournés au centre de sport de Shibuya, de loin notre préféré. T. est allée faire des longueurs à la piscine, moi pédaler sans bouger, puis remuer quelques kilos de fonte avant de profiter du bain et du sauna. Nous nous sommes retrouvés à l’accueil à 13 heures, avons déjeuné d’un très bon teishoku (plateau-repas traditionnel) dans le quartier avant de faire quelques courses et de revenir au travail, avec de belles pâtisseries aux fruits pour notre quatre-heures.

On ne suit plus du tout l’actualité.

Mais que s’est-il donc passé dans le studio de radio quand Jacques Munier, présentant TINA, a voulu intervenir sur Lutz Bassmann (qui ouvre le n°1, on le sait) et que ni Chloé Delaume ni Émilie Notéris n’ont compris où il voulait en venir, s’il voulait en venir quelque part ? Hésitations et silences, balbutiements incohérents, rattrapages du trapèze avec trois doigts. À croire que sa blague du botox était mal passée. Munier se demandant s’il devait dire que Bassmann était un pseudonyme de Volodine et Chloé ne sachant comment répondre à la question sur le post-exotisme… Une petite minute de grande solitude collective (À plus d’un titre du 17 octobre, deuxième partie.)

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Publié dans le JLR

2 réponses à “Tout ce qu’on crispe ou bousille”

  1. Chloé dit :

    Bah c’est juste qu’on est pas très à l’aise avec l’exercice de promo, Berlol. On a bien compris qu’il voulait qu’on parle de Volodine, mais comme Volodine veut que LB s’autonomise, on était assez mal à l’aise…

  2. Berlol dit :

    Merci de ton commentaire, Chloé. C’est pas Emilie et toi qui êtes en cause. Munier a dû royalement lire trois pages de Volodine dans sa vie et il trouve Bassmann en premier en ouvrant la revue…
    Tu sais bien qu’il n’y a pas d’ambiguïté, ce n’est pas un coming out : Volodine est un pseudonyme et Bassmann en est un autre, comme Draeger ou Kranauer et tous appartiennent au post-exotisme. C’est juste que parfois les animateurs auraient besoin d’un peu plus de temps pour préparer. Et une fois que c’est enregistré, on ne peut plus rien y faire (sauf couper).
    Ça n’empêche pas que la revue est super !