Les hypocrites feront comme d’habitude

mercredi 30 juillet 2008, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Pas de liberté de l’information aux Jeux de la hOnte. Ça n’étonnera que les imbéciles. Les hypocrites feront comme d’habitude.

Extrait de l’exposé de Chloé Delaume à Cerisy, à propos de son Cri du sablier : « Ce que je redessine, c’est mon ombre sur la pierre après Hiroshima.» (lien dans son billet 160). Il y avait plusieurs personnes que je connais, à ce colloque qui finira demain : Jean-Luc Pagès, un temps en poste à l’université de Nagoya, Philippe Forest, lui aussi rencontré au Japon, Thomas C. Spear, invité au colloque ILF de 2005, Catherine Robbe-Grillet, rencontrée avec Alain à Tokyo en 1996 et qui m’avait dédicacé ses livres. Et d’autres que j’aurais bien aimé rencontrer : Hubert Lucot, Claude Burgelin, Camille Laurens, Serge Doubrovsky, Chloé, bien sûr. Sans parler des personnes que j’aurais découvertes… Mais voilà, je ne peux pas aller à Cerisy tous les ans, non plus ! En tout cas, si j’y étais allé cette année, ç’aurait assurément été à ce colloque sur l’autofiction ! (Même s’il y avait aussi des colloques sur/avec Djebar, Vargaftig ou Berque…)

Examen de prononciation et phonétique des 2e année (comme un étudiant manque à l’appel, je dis avec l’air blagueur qu’on pourrait lui téléphoner, ce que quelqu’un fait et me passe le portable, je dis à l’endormi qu’on va commencer et moins d’un quart d’heure après il arrive et passe son examen, à la fin je propose de relire les premiers exercices oraux en souvenir d’une étudiante — présente ce matin — qui dormait aussi un matin d’Orléans et que l’on avait attendu, effet garanti…). Déjeuner au Gran Piatto avec David, en profitant du nouveau chemin qui sort de la fac vers l’Est et nous permet d’y être dans le même temps qu’au Downey par le Sud — et les pâtes sont bonnes. Réservation en ligne du camion pour le 22 août chez Nippon rent-A-Car. Enregistrements d’émissions de radio et rangement de dossiers au bureau jusqu’à l’heure du départ en voiture avec David. Filons sur Sakae.
Dîner avec cinq de mes étudiants du cours de conversation et quelques collègues (Sophie, David, Florian, Johnattan) au restaurant Furaibo de Sakae… Spécialité : ailes de poulet grillées aux graines de sésame. Et quelques autres trucs bien de Nagoya. Bon dans l’ensemble, pour un prix très modique (fruit du travail de recherche des étudiants). Les deux heures autorisées voient éclore un bon nombre de conversations, de séances de photo, de rigolades, d’échanges d’impression et de conseils, jusqu’aux offres d’accompagnement pour des fêtes locales début août.
Les discussions se prolongent dans la rue, jusqu’à Sakae. Au métro, les filles nous quittent, y compris Sophie qui s’envole demain matin pour la Finlande. La bande des cinq garçons se dirige vers Nishi-Sakae pour chercher un bar. Le premier, proposé par un étudiant, est déjà plein d’étrangers et le niveau de son supérieur à 80db, on se croirait à Roppongi. Je dis non. Le deuxième, d’apparence sympa, n’ouvre qu’à 22 heures, dans vingt minutes. Enfin, après évitement de nombreux rabatteurs vulgairement explicites, retrouvons le Jazz Modal, un havre de paix chic où passe, sur fond jazz, forcément, un film avec Vincent Gallo — Buffalo’66 (1998) — des scènes à se tordre de rire en sirotant mon whisky. Et ça continue avec le film suivant, Combien tu m’aimes (B. Blier, 2005), sur fond de rap français — le patron nous bichonne.

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Publié dans le JLR

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