Fonce à travers la vérité des rêves

mercredi 29 octobre 2008, à 23:57 par Berlol – Enregistrer & partager

Deux réveils terrifiants, au premier nous étions T. et moi attaqués à l’explosif, réfugiés derrière des meubles métalliques, terrorisés par la chaleur de l’incendie tout autour, au second je sortais du bain et un homme me menaçait avec une perceuse.
Changement d’heure et refroidissement en France, ici sortie du chauffage. Ça coïncide, comme dit Cécile à qui je destinai d’abord les récents Mardis littéraires avec Échenoz (du 21) qui ne sont plus disponibles. Si d’autres veulent en profiter…

La clochette n’est pas encore un conte de fées. Ainsi, T. m’a dit ce matin au téléphone qu’elle l’entendait de nouveau, et ce dès six heures du matin. Nouveau petit mot au concierge en partant… Quand elle rentre, dans l’après-midi, le parasol est fermé, la clochette absente. Mais le soir, de nouveau pendue et tintinnabulante, par intervalles parce que moins de vent. T. dormira avec des bouchons d’oreilles. Le mystère s’épaissit. Le message est-il arrivé à destination ? Y a-t-il conflit dans la famille sonnée ? Avec un loyer tellement élevé, pensent-ils vraiment avoir tous les droits ? Qui peut me vendre un fusil à lunette ?

Cours de lecture & phonétique. Où l’on apprend qu’en français le compte de syllabes n’est souvent pas le même selon qu’on parle sur un mode lent, normal ou rapide… Décidément, en deuxième année, ils vont de surprise en surprise !

Après une petite réunion sans intérêt et en sautant le déjeuner, je peux enfin me lancer dans la dernière ligne droite de l’exposé Volodine appelle Fukuoka — faux titre en clin d’œil à ceux donnés en dixième leçon du Post-exotisme en dix leçons, leçon onze. Je remonte les pans de ma bure élimée et je fonce à travers la vérité des rêves, je fonce tout droit sur le clavier sec toute l’après-midi et jusqu’au soir, crame deux fois les quatre derniers disques de Durutti Column reçus hier et deux fois le magnifique Daniel Ash de 2002, c’est pour dire, quel rythme ! — et à vingt heures trente mes sept pages sont imprimées, ainsi que la double page de citations à distribuer. Vous verrez plus tard, mais selon moi, ça dépote, et sans bavardage.1

Notes ________________
  1. On retrouve Lelouch, libertaire, incisif, sentimental, tel qu’on l’aime dans Ce soir ou jamais du 23 octobre (avant le débat sur les religions…). []

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Publié dans le JLR

3 réponses à “Fonce à travers la vérité des rêves”

  1. brigetoun dit :

    c’est beau Paris en résumé

  2. Grosse comment, la perceuse?

  3. Berlol dit :

    Genre perceuse à batterie, je ne me souviens pas qu’il se balladait avec le cordon électrique…
    (Salutations de Fukuoka, où il fait gris, ce vendredi matin, 9h18)