En train avec des insectes

vendredi 14 novembre 2008, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Grand ménage — malgré l’épaule : lessive, aspirateur, éradication au balai-brosse des moisissures entre les faïences de la salle de bains. Dans l’entrain de Muslimgauze revisité en Occupied Territories

Déjeuner avec David qui part ensuite présenter notre département universitaire à une classe de lycée.
Au bureau et par ftp, nettoyage de hacking dans le domaine Berlol (pendant que le blog était indisponible, en quelques minutes, environ 80 documents ont été remplacés chacun par une copie dans laquelle on trouve des pubs, la taille des documents étant multipliée par trois ou quatre — sont vraiment cons, ces hackers qui travaillent pour la pub…). Globat encore en-dessous de tout, question sécurité. Et aussi désagréables qu’une porte de placard électrique.
Commande de livres à la date limite des budgets universitaires… (Surtout des études à trente euros et plus, des livres que je ne peux pas acheter avec mes revenus et qui, de ce fait, seront la propriété de l’université, et c’est très bien comme ça).

En train avec des insectes. Le voisinage post-exotique est patent. Cependant, les trames narratives et les contenus philosophiques sont clairs. Presque trop.

« Elle n’avait plus besoin des ailes qui traînaient sur ses pas, dans la poussière. Elle s’approcha du bord du trottoir, regarda autour d’elle et plongea dans les buissons. Là, elle s’accroupit et tendit la main derrière l’épaule pour attraper la racine de l’aile et tirer de toutes ses forces. Rien ne se passa. Elle était bien fixée. Marina essaya la même chose de l’autre côté, sans plus de résultat. Alors elle plissa le front et réfléchit.
— Eh oui, marmonna-t-elle en ouvrant son sac.
Une petite lime lui tomba aussitôt sous la main. Limer les ailes n’était pas douloureux, mais désagréable. Le plus irritant était le crissement aigu qui provoquait comme une douleur dentaire dans les omoplates. Finalement, les artefacts tombèrent à terre et il ne resta que des saillies dans le dos et deux trous dans la blouse. Marina rangea sa lime et un calme joyeux envahit son âme.» (Viktor Pelevine, La Vie des insectes, Paris : Éditions du Seuil, [1995] 1997, coll. Points n°412, p. 38)

En dînant, Odette Toulemonde (Éric-Emmanuel Schmitt, 2007). Gentil. Heureusement qu’il y a de bons acteurs. Sinon, franchement…

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