Oui, mais sans code-barre

vendredi 1 août 2008, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Enfin, j’ai réussi ! Après des semaines d’interrogations et d’essai divers, sur fond de pannes et d’aléas du service Netvibes, j’ai réussi à récupérer l’ensemble des articles sélectionnés dans la page des Flux Litor, parmi la centaine de flux RSS qui la constituent, pour en faire un courrier Litor, le premier du mois. Soit la prouesse suivante : faire entrer du web 2.0 dans du web 1.0. Parce que sur les centaines de personnes inscrites à Litor, beaucoup restent concentrées sur la littérature et la recherche dans leur domaine et n’ont pas (encore pris) le temps de changer de paradigme — ce qui demande tout de même un certain investissement, en temps, donc, mais aussi en lectures techniques, en concentration, en installations diverses, etc., sans parler du stress.

Parenthèse. Au Japon, où on parle déjà de sekuhara, pawahara, akahara, dokuhara même, on devrait pouvoir dire tekuhara. Qwatès-ce ? Sekuhara, abréviation devenue terme officiel pour harcèlement sexuel ; pawahara, pour harcèlement hiérarchique (ça se dit ?); aka– sera pour le domaine académique et universitaire (prof abusant d’étudiant — ou l’inverse, oui, possible) et doku– pour le domaine médical et hospitalier. Alors, mon teku– ?
Pour le harcèlement technique, bien sûr ! Vous savez, ce petit pincement, cette petite humiliation répétée, ce stress qu’on ressent ou cette pression qu’on se met tout seul quand on constate qu’on ne maîtrise par une technologie, surtout dans le domaine informatique et de réseau, et qu’on voit les autres s’en sortir très bien, ouvrir des sites, faire des trucs… Fin de la parenthèse.

Et heureusement que j’ai fait ça ce matin, parce qu’après c’est, avec T., des tas d’affaires à ranger, microscopiques ou énormes, mais toujours accompagnées de questions : ça, est-ce qu’on le garde ? entre deux choses, laquelle on préfère ? Et des notes dans un cahier pour la traçabilité des livres, de sorte que si T. veut tel livre qui sera dans mon bureau elle pourra me dire dans quel carton il est. Judicieux, oui, mais sans code-barre.

Ce qui fait que pendant deux ou trois jours, je ne vais guère avoir le temps de suivre la blogosphère. Mais, je garde un œil…

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Publié dans le JLR

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