Nous approchons de la conclusion

mercredi 30 décembre 2009, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Journée passée à envoyer des courriers à des étudiants, d’une part, et d’autre part à fourbir le site du Para-Post-Exotisme — qui ressemble maintenant plus à une médiathèque virtuelle qu’à une bibliographie et devra donc rester, pour des questions de droits, en accès restreint. Amateurs et chercheurs peuvent m’écrire. Le problème d’aujourd’hui est : comment, dans le format du blog, présenter un dossier de revue ? Réponse après divers bricolages : il faut une notice pour le dossier lui-même, qui est un objet éditorial à l’intérieur d’un numéro, puis une notice pour chaque article, enfin des liens croisés. Et puis tout revérifier.
Par ailleurs, je voudrais aussi mettre en ligne les émissions de radio que j’ai accumulées mais il faut d’abord installer un module d’écoute simple et efficace. À suivre…

Sortie pour marcher et faire des courses à Kagurazaka ; T. prépare les aliments qui serviront à confectionner quelques plats traditionnels du nouvel an. J’ajoute les fromages…

Lisons à voix haute quelques chapitres du Vicomte de Bragelonne en attendant l’heure (à minuit), sur TV5 Monde, du second volet de Sous les Vents de Neptune, l’adaptation du roman de Fred Vargas dont nous avons vu la première partie il y a deux semaines et raté la seconde quand nous avions un invité…

« Ce jeune prince de Galles, roi sans royaume, comme tu dis fort bien, Planchet, m’a intéressé, moi, d’Artagnan. Je l’ai vu mendier l’assistance de Mazarin, qui est un cuistre, et le secours du roi Louis, qui est un enfant, et il m’a semblé, à moi qui m’y connais, que dans cet œil intelligent du roi déchu, dans cette noblesse de toute sa personne, noblesse qui a surnagé au-dessus de toutes les misères, il y avait l’étoffe d’un homme de coeur et d’un roi.
Planchet approuva tacitement : tout cela, à ses yeux du moins, n’éclairait pas encore l’idée de d’Artagnan. Celui-ci continua :
— Voici donc le raisonnement que je me suis fait. Ecoute bien, Planchet, car nous approchons de la conclusion. » (Alexandre Dumas, Le Vicomte de Bragelonne, chapitre XX)

Quand il dit « nous approchons de la conclusion », on n’en est qu’au premier tiers du premier des trois tomes…
Voilà bien déjà un pelleteux de nuages.

Message envoyé à la page du Mardi des auteurs pour l’émission à venir le 5 janvier sur Claude Simon :

« Je me réjouis à l’avance de cette émission mais je me demande si le choix des invités est pertinent pour découvrir comment il est possible de lire « aujourd’hui » Claude Simon. En effet, ces invités, si prestigieux et compétents qu’ils soient, à l’évidence, sont également porteurs de discours déjà maintes fois diffusés sur France Culture. Or, il doit y avoir une bonne dizaine d’essais publiés depuis trois ou quatre ans par de jeunes ou assez jeunes chercheurs qui auraient pu éclairer d’un nouveau jour, d’un jour 2010, cet auteur plus guère controversé…
Il y aura sans doute d’autres occasions ! »

[MàJ. du 9 janvier : ce message n’a jamais été mis en ligne, bien que je ne voie pas bien ce qu’il pouvait avoir de gênant…]

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Publié dans le JLR

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