Avec les doigts, on est les rois

mercredi 24 décembre 2003, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Le 3 janvier 2004

« Bon, faut ouvrir un chantier, sinon je ne m’en sortirai pas ! », dis-je en moi-même en ouvrant mon deuxième Mozartkugeln de la matinée.
Donc, premièrement, ouverture de pages pour chaque date – comme qui dirait… un calendrier ! et compléter par touches selon l’humeur, l’ordre de retour des souvenirs et l’urgence des choses à dire.
Deuxièmement, tanner ce #£%¤@µ de gestionnaire de site pour qu’il rende ces pages plus pratiques ; je lui ai déjà demandé trois fois d’installer des boutons pour qu’on passe directement à l’entrée précédente ou suivante du journal sans repasser par la table… Nom de Dieu ! Faut taper du poing sur le web, mettre les pieds dans le réticule, hein ! (vous allez voir le commentaire qu’il va me mettre… j’en ai déjà les oreilles qui sifflent…).
Bon, je vous quitte, on m’attend à Ginza, devant Dalloyau !

Donc, le 24 décembre, on se fait bronzer un peu à la piscine du Hyatt après le petit-déjeuner, puis on se prépare pour la journée en voiture.

Suis allé voir préalablement le concierge pour louer une voiture : il a passé quelques coups de fil qu’il m’a commentés d’une façon difficilement compréhensible tant son accent australien est fort mais dont j’ai compris que c’était pas dans la poche, que pour une ou deux journée les loueurs étaient peu intéressés et que pour cette période de vacances la plupart des véhicules étaient sortis, finalement tout ce qu’on pouvait me proposer c’était une voiture de sport pour 275 dollars australiens par jour (à peu près 160 euros)… Euh, bon, on va réfléchir…

Finalement, on se rabat sur la proposition de la cousine qui va nous prêter sa voiture, une super belle Audi, pour la journée. On récupère notre poulet rôti acheté la veille au supermarché, quelques ustensiles, chapeaux, crèmes solaires, etc., et nous voilà partis en taxi pour Churchlands (Tuscany Way). Là, la voiture nous attend (je n’ai pas oublié mon permis international acquis le 5 décembre) avec un méga panier de pique-nique préparé par la cousine, trop bonne et visiblement très amusée par notre sortie. Enfin, nous partons, T. et moi, sur les routes australiennes, d’abord vers le bord de mer, remontons vers Hillarys Boat Harbour, petit port de plaisance prétentieux dans lequel on ne reste pas plus d’un quart d’heure : c’est tout fermé, y’a pas de paysage, aucun dégagement, on ne voit que les bateaux et les moches bâtiments du centre commercial ! On ne va pas non plus s’enfermer dans l’aquarium… Mais juste au Nord de Hillarys, on trouve une aire de pique-nique très bien organisée, là chapeau ! grand sens pratique, bonne culture des loisirs familiaux, des barbecues, etc. : un grand parking partiellement ombragé, d’où une allée mène à une pelouse comme trois terrains de foot avec des tables abritées, des arbres, des toilettes, des jeux pour enfant et des installations pour barbecues à gaz (faciles à arrêter en cas d’incendie), et sur les côtés, des chemins d’accès à la plage, de l’autre côté des dunes de sable. On s’installe sur une couverture toilée et on mange tranquillement notre poulet, d’abord couteau-fourchette, puis avec les doigts, on est les rois, en plus il n’y a quasiment personne pour nous faire des remontrances… (un 24 décembre, les gens ont autre chose à faire qu »un picnic à la plage !)

Restaurés, repartons vers le Nord, jusqu’à Mullaloo (quel nom !, en fait, jusqu’ici exactement…). Là, on se dit que toute la côte sera pareille et qu’on ferait mieux d’aller visiter Fremantle ! Donc plein Sud le long de la côte !

Arrivée à Fremantle vers 15h30. Parking dans Pakenham Street. Visite des rues commerçantes au style colonial si particulier… Achats de boomerangs, foulards, boîtes, etc., dans une boutique d’art aborigène (on y rencontre une amie japonaise vue la veille au soir et qui est venue là pour acheter un petit cadeau pour nous, puisqu’on doit se revoir demain !… The right place, isn’t it ?). On prend un café au Dôme avant de finir le tour du centre-ville (pas très grand, tout de même).
A six heures, toutes les rues sont désertes, sauf Market Street et South Terrace. Dîner chez Sandrino, spécialiste de la moule épicée (bon, mais bruyant). Vers 21 heures, les gens déambulent et vont dans les pubs, beaucoup semblent déjà fortement alcoolisés. Fremantle sans la coupe America, le moral coule…

Publié dans le JLR

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