Faire sonder les murs avant

lundi 28 juillet 2008, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Je persiste à vouloir que mon activité publique des Flux Litor le reste — publique. Je prends donc ma plus belle plume de clavier pour écrire au support technique. (Et à l’heure où j’écris, l’activité publique de mes amis a réapparu, alors qu’elle était indiquée vide encore ce matin, notamment celle de Pierre Ménard puisque je ne connais que lui qui se serve également de cette fonction… — un des moyens pour moi de connaître d’autres sources…)
Au menu matinal : une info de Montray Kréyol sur l’ouverture d’une bibliothèque créole en ligne aux Classiques des sciences sociales de l’UQAC. Déjà 75 textes en ligne. Et puis le dernier numéro de la revue Texto ! avec de très belles propositions de lecture, comme ces Passages de François Rastier, qui dirige la revue, ou la réédition d’un entretien de Gabriel Bergounioux au sujet de Lacan, ou encore le débat intitulé D’où viennent tous ces cadavres ? à propos d’En attendant Godot
Bref, de quoi s’occuper durant les longues journées de chaleur.
Ce que je n’ai même pas, avec tous nos préparatifs. Ce matin, des questions d’étagères. La nécessité absolue de sonder ou de faire sonder les murs avant de percer le moindre trou. Cet immeuble ayant quarante ans, il n’y a aucun plan des passages de canalisations et de gaines de fils. (Nous avons même un câble téléphonique sans gaine — la tranchée a dû être bouchée sur le fil — et il est bien étonnant que nous ayons tout de même pu avoir la fibre optique là-dessus…)

Après le déjeuner (ratatouille et saumon fumé), départ pour la fac. Les tortues du déversoir d’Iidabashi sont en pleine séance de nage, dans une totale indifférence à la cohue du trottoir. À la gare de Tokyo, le prochain train est dans 20 minutes. Pour ne pas attendre dans la queue et la chaleur du quai, je redescends dans le hall et découvre, là où je ne passe jamais, c’est-à-dire à moins de dix mètres de là où je passe toujours, une cafétéria avec des viennoiseries. J’essaye un croissant aux amandes et un café, et je mets le café dans mon mug pour le finir dans le train. Quand je remonte sur le quai, la queue s’est allongée mais je n’attends que deux minutes avant l’entrée dans le train.

Métro, vélo, j’arrive pile à 17 heures au secrétariat de notre département (où dévédés et nouveau lecteur de cédés Marantz m’attendent), y retrouve David, de retour du Québec, enchanté et prolixe. De la ville de Québec ou du Congrès de la FIPF (qui s’y tenait du 21 au 25), on ne saurait dire ce qui l’a le plus enchanté. J’en suis heureux pour lui. Je ne connais pas encore Québec mais en revanche je me souviens très bien du Congrès FIPF à l’université Keio en 1996, de l’ambiance cosmopolite très émulatrice, des rencontres souvent sans mondanités (si on le voulait bien), même avec des écrivains invités (ainsi T. et moi avions partagé des yakitoris un soir avec Yves Simon, Andreï Makine et Louis-Jean Calvet que les officiels avaient laissés libres, faudrait que je retrouve la photo…). J’y avais moi aussi fait un petit exposé, sur la formation de formateur à l’aide de l’ordinateur (déjà !), je m’en souviens…
Pour éviter de sombrer dans la remémoration, rien de tel qu’une petite séance de sport, avec un bon polar.
[dont acte, pour la photo…]

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Publié dans le JLR

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