Une orientation à l’infini

dimanche 4 janvier 2009, à 23:59 par Berlol – Enregistrer & partager

Jean-Luc Nancy aux premiers Vendredis de la philosophie de l’année. Toujours rafraîchissant.

« […] Quand nous faisons de la musique, de la peinture, quand nous dansons, je veux dire dans la mesure où ces pratiques peuvent être un peu les pratiques de tout le monde, ou bien quand nous participons aux pratiques des artistes parce que nous écoutons leur musique, nous regardons leurs œuvres, et aussi donc quand nous pensons, qu’est-ce que nous faisons d’autre que de nous rapporter à… disons, à un infini ? Sinon, mais nous ne le ferions même pas ! Et les hommes n’auraient jamais commencé à faire de la musique ni à danser, s’ils ne se mettaient pas par là, s’ils ne s’orientaient pas par là vers l’infini. Évidemment, c’est une drôle d’orientation, une orientation à l’infini !… » (Jean-Luc Nancy, durant l’émission)

Déjeuner Aux Bacchanales de Ginza avec Christine, Thomas et le petit Hippolyte qui va bientôt marcher, hésite entre les biberons monochromes et grands plats colorés de ses parents… Eux ont beaucoup voyagé ; nous, pas du tout ; ça fait des choses à se raconter.
Puis marcher ensemble dans Ginza ensoleillé et surpeuplé. Impossible de se faufiler dans un grand magasin pour acquérir une galette des rois… On se quitte devant Matsuya.
T. et moi marchons jusqu’à la gare de Tokyo, pour trouver, finalement, ayant presque déjà renoncé, une superbe galette au comptoir Pierre Hermé du grand magasin Daimaru. Un peu plus chère qu’ailleurs mais… on ne le regrettera pas ! (C’est T. qui, mangeant toute sa part, le dira, elle qui, d’habitude, cale à la troisième bouchée parce que la frangipane est trop grasse, épaisse, sucrée ou lourde, selon les années.)
Enfin, dans les magasins du Shin Marunouchi Building, là encore, après trois semaines de recherches infructueuses, presque par hasard, mais plutôt parce qu’il y a toujours chez un taureau quelque chose de buté — on dit aussi opiniâtre, persévérant — qui continue son chemin, je trouve, à un prix très raisonnable, LA poignée de cuir que j’avais imaginée pour mon téléphone portable (ayant estimé qu’il fallait que je puisse la passer au poignet et refusé jusqu’ici toutes les mini-poignées décoratives et inenfilables, même chères et de grande marques). Avec cela, s’achève la période des achats dits de la période des fêtes.

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Publié dans le JLR

4 réponses à “Une orientation à l’infini”

  1. brigetoun dit :

    un coté dandy avec lequel je suis en plein accord (moins sur les galettes que Hermé ou non j’ai toujours détesté avec ou sans frangipane)

  2. Berlol dit :

    Bah au moins ça ne fait pas de galettes gâchées, avec vous !
    (Combien se forcent à en manger, à en acheter, privant d’autant ceux qui les aiment…)

  3. Manu dit :

    Qui est le Roi / la Reine ?

  4. Berlol dit :

    Pas le choix ! Mais c’est moi qu’ai eu l’amande…