Archives de catégorie : CINÉMA

« Qui suis-je ? » – Séminaire de cinéma français, 2021_Q1_Q2

 « Qui suis-je ? »
Vous vous posez cette question ? Comment y répondre ? Dans beaucoup de films, le personnage principal se pose cette même question. Ou bien il se comporte comme s’il cherchait la réponse à cette question, involontairement…
On dit que c’est la question de l’identité. Pourtant vous connaissez bien votre identité, inscrite sur votre carte d’étudiant ou sur votre passeport. Mais à l’intérieur de vous-même, vous êtes qui ?… 

Pour réfléchir et travailler sur les problèmes de l’identité, individuelle ou autre, voici la liste des films que nous verrons et étudierons ce semestre : Lire la suite...

2020Q4 : Le cinéma français – フランスの映画 / présentation en 8 films / The French Cinéma in 8 movies

2020Q4, フランスの映画 – code 33C11, cours du mercredi, 9h30-12h15.
コロナウイルスのパンデミックのため、このセッションはオンラインで行われます。
En raison de la pandémie de coronavirus, cette session sera donnée en ligne. / Due to the Coronavirus Pandemic, this session will be given online.

Le cinéma, c’est quoi ? Et le cinéma « français » ?
C’est un art, né dans les années 1890. C’est un art très jeune, c’est l’art de l’image et de la parole en mouvement, au service d’une histoire. C’est un art pour lequel beaucoup de personnes doivent travailler ensemble, avec beaucoup de métiers différents. Comme ça coûte parfois très cher, il faut pouvoir vendre les films : en salle de cinéma, en DVD et, de plus en plus, en VOD (ストリーミング), et pour d’autres pays traduire, expliquer, etc. C’est une activité mondiale dans laquelle la France reste bien placée… Lire la suite...

2020Q3 – Qu’est-ce que la Nouvelle Vague ?

Séminaire de cinéma, titre général :
La société, la culture et l’histoire vues par le cinéma

 Titre de la session 2020Q3 : Qu’est-ce que la Nouvelle Vague ?

Premier exemple avec un film japonais : Bon à rien (Rokudenashi, de Kiju Yoshida, 1960).

Plan de travail :

  1. Voir le film
  2. S’informer sur la nouvelle vague japonaise
  3. Structurer le film, séquence par séquence (intrigue, personnages, actions…)
  4. Sélectionner des séquences importantes (images, dialogues, etc.)
  5. Relever des références et étudier leur relation avec le film
  6. Relever des éléments importants de la société japonaise (surtout visuels)
  7. Les possibles messages du film de 1960 à aujourd’hui
  8. Commentaires et opinions sur le film
  9. Synthèse et conclusion

Liens utiles :

  • Bon à rienRokudenashi (Kiju Yoshida, 1960)
  • La nouvelle vague japonaise du cinéma.
  • Pour la méthodologie : voir Face à l’histoire : Kenji Mizoguchi (émission de la série Blow Up / Arte). Ici, double médiation : 1. la vision française du Japon, 2. lui-même vu par un cinéaste japonais. Donc un spécialiste français regarde Kenji Mizoguchi qui regarde le Japon.
  • Pour connaître un peu Kenji Mizoguchi, voir dans Wikipédia, voir ses films, au moins quelques-uns…
  • D’ailleurs, le cinéma japonais, c’est quoi ? Voir par exemple : Cinéma japonais, la voix des maîtres (04:46), sur « L’âge d’or du cinéma japonais, 1935-1975 », avec interview de Pascal-Alex Vincent (France 5, Entrée Libre, 2016).
  • Plus généralement, qu’est-ce que « la réalité » du Japon ? En effet, chacun voit le monde par soi-même et/ou à travers la vision d’autres personnes (ses parents, ses professeurs, ses lectures, ses amis, ses collègues, etc.). Ces médiations sont les seules possibilités que nous avons de connaître – en partie – la réalité du monde…

Les 23 et 30 septembre :

  • Commentaires individuels sur le film visionné.
  • Comment aller plus loin dans l’observation / étude / analyse d’un film ?
    • séparer plus catégories d’observations ou de commentaires : ce qui concerne l’histoire (ou les histoires) dans le film ; ce qui concerne les personnages principaux (caractéristiques, oppositions, changements, etc.) ; ce qui concerne l’esthétique (type d’images et de sons, angles et mouvements de caméras, choix de musique, utilisation des couleurs, des contrastes, rythme de succession des plans, des séquences, etc.) ; ce qui concerne la technique (ce qui a été utilisé, de quoi on a eu besoin pour de telles images & sons, ce qui est nouveau, ou rétro, ou banal…).
    • penser que chaque élément isolé peut avoir un sens et se combiner avec d’autres éléments pour produire un effet…
    Observation détaillée du début de Rokudenashi, commentaires des étudiants. Lecture d’informations sur la Nouvelle Vague (française et plus généralement), puis sur quelques réalisateurs japonais. Pour contraster, visionnement de quelques extraits de films japonais de la même époque (1958, modernité dès 1948…). Observation détaillée de la fin de Rokudenashi et comparaison avec la fin du film À bout de souffle (Godard, 1960, présenté au Japon la même année). Commentaires sur la violence montrée ou suggérée. Avantages de la violence suggérée par le montage et le son : cela coûte moins cher (pas de cascadeurs, de mannequin ou d’appareils, etc.), il y a moins d’opposition morale ou religieuse, surtout cela oblige le spectateur à construire l’image de la violence dans sa tête, avec un impact peut-être plus profond (à discuter). Vocabulaire utile pour le commentaire (donné au fur et à mesure) et sur les sources d’information pour la préparation de rapport ou de mémoire…

    Le 7 octobre :

    • Extraits, émissions et films pour mieux comprendre la Nouvelle Vague :

      Le 14 octobre :

      • Visionnement du documentaire d’Arte sur La nouvelle Vague en prenant des notes, utilisant le dictionnaire ou Google Images pour expliquer le vocabulaire. En choisissant de visionner à 75% de la vitesse normale, il est possible de mieux entendre les commentaires ou les dialogues…
      • Devoirs pour le 21 octobre : avec cette méthode de travail, visionner le film Les surmenés (Doniol-Valcroze, 1958) et prendre des notes.

      Le 21 octobre :

      • Visionnement du film Les surmenés (Doniol-Valcroze, 1958) et commentaires / discussion sur les notes des étudiants.
      • Lecture du texte suivant ; questions-réponses pour bien comprendre les étapes de l’étude, et les libertés qui peuvent être prises avec ce cadre d’analyse :

      Pour analyser un film / catégories et questions

      Intrigue :

      L’intrigue montre les aventures que vivent les personnages d’un film.
      Si le film a une histoire principale, comment est-elle vécue par les personnages ? Peut-on la résumer ? Si plusieurs personnages ont chacun une histoire bien différente de celle des autres personnages, peut-on les résumer ? Sont-elles mises en relation dans le film ?

      Structure :

      La structure est un ensemble de parties et de relations entre les parties.
      Est-il possible de découper le film en plusieurs parties ? Si oui, combien et lesquelles ? Indiquez le nombre de parties, la durée de chaque partie et donnez-lui un titre. Quelle(s) relation(s) voyez-vous entre les parties ? Lire la suite...

L’art du court (études de films de court-métrage)

Session du 1er quarter de 2020, via Zoom. Cette page sera alimentée au fur et à mesure des séances, selon les conditions techniques des uns et des autres…

Le 6 mai 2020 :

  1. Titre du premier film : Diagnostic (Fabrice Bracq, 2015).
    – Voir le film une première fois pour en comprendre le sujet. Est-ce un film comique ? Est-ce un film sérieux ? Est-ce un film réussi ?
    – Voir le film une deuxième fois en réfléchissant à la position des caméras. Qu’est-ce qui est le plus important dans les images proposées ? Qu’est-ce que la position des caméras nous montre de plus, ou nous montre d’autre que ce que les dialogues contiennent ?
  2. Le sujet du film est l’annonce d’un diagnostic par un docteur à un homme et sa femme pour une maladie un peu spéciale. Après le suspense jusqu’à comprendre quelle est cette maladie, le spectateur est surpris puis amusé de voir les réactions et les attitudes gênées des trois personnages. La maladie en question, si c’est une maladie, est sans doute très répandue ; malheureusement, selon le docteur, elle est incurable. En revanche, il est possible d’éloigner les enfants pour la leur éviter…
  3. Les caméras se focalisent surtout sur les visages, pour capter l’expression des sentiments et les réactions aux paroles du médecin. Deux caméras sont placées dans une partie latérale de la pièce (le bureau du médecin) de façon à réaliser une succession de plans en champ-contrechamp, parfois en voix off (plan de coupe).
    Un effet spécial a été ajouté dans un premier plan d’ensemble filmé de l’entrée du bureau : de façon non réaliste et comique, un mot « lourd » de sens tombe du plafond sur le sol avec un bruit dramatique, le mot « diagnostic ».
    Dans la dernière partie du film, les plans d’ensemble sont plus importants, pour accompagner le couple de patients vers la sortie puis pour accueillir la prochaine patiente, qui se révèle être une ancienne ministre de la santé, Roselyne Bachelot (effet comique, là encore, pour la plupart des Français).

Le 13 mai 2020 :

Pour recadrer la micro-lecture d’un court-métrage la semaine dernière, un rapide panorama de l’histoire du cinéma est proposé aujourd’hui, à partir des pages « Histoire du cinéma » dans Wikipédia France et Japon. Lecture, questions, vérifications de vocabulaire, etc.

Le 20 mai 2020 :

Lecture du texte suivant, exploration des liens, recherche de vocabulaire, questions et réponses : Lire la suite...

Des enfants difficiles au cinéma / séminaire 2019 Q3

Parmi tous les films sur l’école, l’éducation des enfants et des adolescents, un grand nombre s’attachent à des parcours d’enfants difficiles ou issus de milieux défavorisés. Certains films s’attachent à un seul cas, d’autres essaient de traiter de groupes entiers ; dans tous les cas, la difficulté est grande : il faut faire jouer des enfants, il faut éviter de faire un film pédagogique et… il faut trouver de l’argent pour le faire. Le mieux est souvent d’ajouter une autre histoire, bien dramatique et qui permet aux principes de l’éducation de sauver des destins en danger… Lire la suite...

2019Q4 : Le cinéma français – フランスの映画 / présentation en 8 films

2019Q4, フランスの映画 – code 33C11, cours du mercredi, 9h20-12h35.

Le cinéma, c’est quoi ? Et le cinéma « français » ?
C’est un art, né dans les années 1890. C’est un art très jeune, c’est l’art de l’image et de la parole en mouvement, au service d’une histoire. C’est un art pour lequel beaucoup de personnes doivent travailler ensemble, avec beaucoup de métiers différents. Comme ça coûte parfois très cher, il faut pouvoir vendre les films : en salle de cinéma, en DVD et, de plus en plus, en VOD (ストリーミング), et pour d’autres pays traduire, expliquer, etc. C’est une activité mondiale dans laquelle la France reste bien placée… Lire la suite...

Le duo au cinéma / séminaire 2019 Q1

Entre les films de « couple » et les films de « duel », il existe une catégorie particulière et internationale de films de « duo ». Des règles simples mais ouvertes sur une infinité de scénarios sont communes aux films de cette catégorie : il faut créer deux personnages très différents & les mettre dans l’obligation de faire quelque chose ensemble.
La connivence, souvent accidentelle, puis la complicité sont alors des éléments moteurs du scénario, malgré les différences et les empêchements de tous genres. Cette structure filmique, le duo, peut se trouver dans des films comiques (la majorité des cas) mais aussi dans des films dramatiques (Thelma et Louise, La vache et le prisonnier), des films de société (Ma part du gâteau) ou des films dits de genre (historique, policier, science-fiction, horreur, dessin animé, etc.), que l’on pense à La folie des grandeurs, La grande vadrouille, ou aux duos formés par Batman & Robin, Astérix & Obélix, Holmes & Watson, ou encore à des films comme Les visiteurs (un chevalier du Moyen-Âge et son valet au XXe siècle). Dans certains cas limites, on devrait plutôt parler de partenaires (Tintin & Milou, Bonnie & Clyde ou dans Men in black), d’ennemis (Tom & Jerry ?) ou de situations très spéciales (dédoublement dans Fight Club, l’homme et l’intelligence artificielle dans 2001, l’odyssée de l’espace).
Les différences, d’abord insurmontables, entre les duettistes sont l’âge, la couleur de peau (parfois indiquée comme la race), la langue, l’origine géographique ou planétaire, le statut social ainsi que l’apparence ou l’état physique.
Pour cette session, nous avons regardé et commenté les 3 films suivants : Lire la suite...

Le cinéma français, une présentation en 8 films / 2018Q4

2018Q4, フランスの映画 – code 33C11, cours du mercredi, 9h20-12h35, en R54.

Le cinéma, c’est quoi ? Et le cinéma « français » ?
C’est un art, né dans les années 1890. C’est un art très jeune, dynamique, et c’est l’art de l’image et de la parole en mouvement, au service d’une histoire. C’est un art pour lequel beaucoup de personnes doivent travailler ensemble, avec beaucoup de métiers différents. Comme ça coûte parfois très cher, il faut donc pouvoir vendre les films : en salle de cinéma, en DVD et, de plus en plus, en VOD, et les faire connaître dans les autres pays, traduire, expliquer, etc. C’est une activité mondiale dans laquelle la France reste bien placée.

Comment présenter le cinéma français ?
Il y a les périodes chronologiques de l’histoire du cinéma, les principaux thèmes des films, les films les plus populaires, les grands réalisateurs et les grandes réalisatrices, les acteurs et actrices célèbres, les maisons de production, les meilleurs résultats commerciaux, les inventions et les progrès techniques, etc. Comme toutes ces manières de considérer le cinéma sont intéressantes et importantes, il est très difficile de présenter tout cela en huit semaines…
Le plus important, ce sera donc, d’abord, de voir des films avec plaisir !

Est-ce qu’on verra des films ? et combien ?
Les huit films proposés, tous très connus, forment un panorama équilibré avec plusieurs époques (des années 1940 à aujourd’hui), plusieurs genres (le film policier, le film historique, le film d’amour, le film social…). Les quatre premiers films sont en noir et blanc, les quatre suivants en couleur, tous avec des acteurs et actrices très célèbres.

Quelle est l’organisation du cours ?
Chaque matinée de cours sera en deux parties :
1. Un peu d’histoire et de vocabulaire du cinéma + présentation du film (environ 1h)
2. Le film, sans interruption (entre 1h30 et 2h)

Attention : veuillez respecter les horaires indiqués ci-dessous et éviter d’entrer dans la salle de cours après le commencement du film.
Rappel : il n’est pas autorisé de manger pendant les cours, ni d’utiliser le téléphone portable.
Examen : l’examen écrit final contiendra des questions simples et à choix multiple (多肢選択法) sur les films du programme. Pendant l’examen, tous les documents, notes, dictionnaires, connexion internet seront autorisés.

Programme et horaires des films :

Ne pas manger en classe

Autres vidéos intéressantes et utiles :

chronique sur les professeurs au cinéma (23 min.)
C’était un rendez-vous (court-métrage de Claude Lelouch, 1976) : un seul plan-séquence en caméra subjective de plus de 8 minutes, réalisé en août, très tôt le matin… Making-off de 2006, commenté par Claude Lelouch. À ne pas imiter ! (et pourtant,

un court remake Lire la suite...

Séminaire de cinéma français (2018_Q3)

Le thème principal de cette session est le travail. Dans des films où il est question du travail, on ne parle jamais « que » du travail : il y a aussi des situations individuelles et de famille, des voyages ou des problèmes de santé, des activités de loisir et tout ce qui forme la vie quotidienne des personnages – à une certaine époque et dans un certain milieu social (l’histoire du cinéma commence d’ailleurs, avec les frères Lumière, par une sortie d’usine en 1895-1896). Pour étudier ce thème, il conviendra donc de bien réfléchir aux conditions qui entourent et accompagnent les personnages principaux – ici, trois personnages féminins. Voici les films choisis, tout de même bien centrés sur le thème du travail, à trois époques séparées d’environ 60 ans :

  1. Années 1950 : Populaire (Régis Roinsard, 2012)
  2. Années 1890 : Le journal d’une femme de chambre (Benoît Jacquot, 2015)
  3. Années 2010 : Deux jours, une nuit (Jean-Pierre et Luc Dardenne, 2014)

Pour commencer, Populaire montre une époque, la fin des années 1950, où se produit un fort développement économique dans de nombreux pays. Cela crée un grand besoin de travailleurs et de travailleuses, par exemple dans des bureaux pour taper à la machine. On voit ainsi s’opposer des femmes, toujours appelées « mademoiselle » ou « mesdemoiselles », et des hommes qui les dirigent (situation assez semblable à celle de la série américaine Mad Men, par exemple). Le film étant une comédie (un peu romantique aussi), le travail est montré positivement, transformé en préparation sportive pour remporter une compétition internationale.

Le journal d’une femme de chambre, nouvelle adaptation du roman d’Octave Mirbeau, n’est pas une comédie. Vers la fin du 19e siècle, le travail des domestiques y est montré dans sa dureté, sa densité, avec les mauvais traitements qu’infligent (souvent) les patronnes et avec le harcèlement sexuel (souvent) de la part des maîtres de maison. Dans une société dominée par une bourgeoisie malhonnête et prétentieuse, le film (comme le roman) détaille cet enfer social que vivent les « gens de maison », traités comme des esclaves. Entre la fatigue, la colère et la dépression, on se demande comment une jeune femme intelligente pourrait s’en sortir sans devenir criminelle.

Le titre Deux jours, une nuit est le temps que durent, comme une sorte de marathon de porte à porte, les nombreuses démarches d’une travailleuse qui voudrait ne pas perdre son travail. Comme pour beaucoup de gens, de nos jours, « trouver du travail », « changer de travail » ou « ne pas perdre son travail » sont des activités professionnelles plus stressantes que le travail lui-même (voir aussi Je pense à vous, film des frères Dardenne de 1992). Cette femme ne se trouve pas opposée à un patron ou à une hiérarchie mais aux autres personnes qui, comme elle, ne veulent rien perdre du peu qu’elles ont encore. Est-ce que la solidarité existe encore dans la société soumise aux seules contraintes de la mondialisation sauvage ?

Sujets de rapport (exemples) :

  • Dans le film Populaire, détaillez les différentes étapes de la situation professionnelle de Rose. En reliant ses comportements et ses paroles à des informations sur l’évolution de la société des années 1950-1960, commentez la vision du travail pour les femmes dans ce film.
  • Pourquoi Le journal d’une femme de chambre (film de 2015) est-il un film sans espoir social pour les femmes ? Citez et commentez des images et des paroles de ce pessimisme. Montrez quel espoir peut avoir Célestine et commentez la fin du film.
  • Quelles relations humaines (au travail et en dehors du travail) nous montre le film Deux jours, une nuit ? Classez et commentez les réactions des interlocuteurs et des interlocutrices de Sandra. Expliquez sa réaction finale.
  • Lire la suite...

    Le cinéma français, une présentation en 8 films

    2017Q4, フランスの映画 – code 33C11, cours du mercredi, 9h20-12h35, en R54.

    Le cinéma, c’est quoi ? Et le cinéma français ?
    C’est un art, né dans les années 1890. C’est un art très jeune, dynamique, et c’est l’art de l’image et de la parole en mouvement, au service d’une histoire. C’est un art pour lequel beaucoup de personnes doivent travailler ensemble, avec beaucoup de métiers différents. Comme ça coûte parfois très cher, il faut donc pouvoir vendre les films : en salle de cinéma, en DVD et, de plus en plus, en VOD, et les faire connaître dans les autres pays, traduire, expliquer, etc. C’est une activité mondiale dans laquelle la France reste bien placée.

    Comment présenter le cinéma français ?
    Il y a les périodes chronologiques de l’histoire du cinéma, les principaux thèmes des films, les films les plus populaires, les grands réalisateurs et les grandes réalisatrices, les acteurs et actrices célèbres, les maisons de production, les meilleurs résultats commerciaux, les inventions et les progrès techniques, etc. Comme toutes ces manières de considérer le cinéma sont intéressantes et importantes, il est très difficile de présenter tout cela en huit semaines…
    Le plus important, ce sera donc, d’abord, de voir des films avec plaisir !

    Est-ce qu’on verra des films ? et combien ?
    Les huit films proposés, tous très connus, forment un panorama équilibré avec plusieurs époques (des années 1940 à aujourd’hui), plusieurs genres (le film policier, le film historique, le film d’amour, le film social…). Les quatre premiers films sont en noir et blanc, les quatre suivants en couleur, tous avec des acteurs et actrices très célèbres.

    Quelle est l’organisation du cours ?
    Chaque matinée de cours sera en deux parties :
    1. Un peu d’histoire et de vocabulaire du cinéma + présentation du film (environ 1h)
    2. Le film, sans interruption (entre 1h30 et 2h)
    3. On trouvera sur Twitter #Q4cinéma, quelques informations ou propositions de documents utiles.
    Attention : veuillez respecter les horaires indiqués ci-dessous et éviter d’entrer dans la salle de cours après le commencement du film.
    Rappel : il n’est pas autorisé de manger pendant les cours, ni d’utiliser le téléphone portable.
    Examen : l’examen écrit final contiendra, sur les films du programme, des questions de simple compréhension et à choix multiple (多肢選択法). Pendant l’examen, tous les documents, notes, dictionnaires, connexion internet seront autorisés.

    Programme et horaires des films :

    Ne pas manger en classe

    Autres vidéos intéressantes et utiles :

    chronique sur les professeurs au cinéma (23 min.)
    C’était un rendez-vous (court-métrage de Claude Lelouch, 1976) : un seul plan-séquence en caméra subjective de plus de 8 minutes, réalisé en août, très tôt le matin… Making-off de 2006, commenté par Claude Lelouch. À ne pas imiter ! (et pourtant,

    un court remake Lire la suite...